Se rendre à la saint vincent de paul

Il y a des personnes très humaines, généreuses de cÅ“ur et professionnelles qui Å“uvrent à cet organisme communautaire. Celles-ci accomplissent des tâches, souvent dans l'ombre, mais aussi, directement auprès des plus démunis de la ville de Saint Georges.

Il y a le comptoir de vêtements, d'accessoires, de petits meubles et d'objets de toute sortes, qui est vraiment pratique pour se trouver quelques vêtements à bon prix, en très bon état et toujours bien placés sur les supports. C'est auprès de la Saint Vincent de Paul, que je me suis procurée en janvier 2007, mes appareils ménagers et quelques petits meubles pour la somme minime de 300$.

Une fois inscrit sur la liste des utilisateurs qui reçoivent de la nourriture pour combler leurs besoins alimentaires, il suffit ensuite de se trouver un transport pour s'y rendre. De mon côté, je m'y rends habituellement grâce à l'accompagnement d'une amie bénévole, ou encore, en utilisant les services du Transport Adapté l'Autonomie.

Oui, la première fois que je me suis rendue là, j'étais très gênée et honteuse d'être descendue aussi bas, dans mes échelles de valeurs. Avec les années, j'en suis arrivée à la conclusion que, cet aide humanitaire est là pour venir en aide à des êtres humains, pour les accompagner un certain temps, ou pour une très longue période; selon chaque cas. Donc, cela n'a pas été mit sur pied, pour nourrir les animaux.

Deuxièmement, l'effet de me déplacer pour aller chercher de l'aide alimentaire, en plus de la chaleur humaine à travers cette sortie sociale, me démontre en réalité, que je ne suis pas la seule personne à avoir eu le courage et l'audace de conserver ma dignité humaine et ma liberté; plutôt que de se tourner vers d'autres sentiers plus dégradants encore, tels: les dépendances de toutes sortes, y compris la p@!%!**#~@#n. etc; pour compléter les revenus de l'assistance-sociale et/ou de la Régie des rentes; selon chaque cas.

Merci à toutes les personnes qui s'impliquent comme bénévoles à la Saint Vincent de Paul de Saint Georges.

Patricia Turcotte © Le 29 octobre 2009